Deux Picards et des brebis au Larzac
Le joli gîte rural, blotti dans un hameau, s’éveille chaque matin dans les effluves et les bêlements des brebis voisines. A regret s’en éloignent Rik, Noisette et leur maîtresse.
Au rendez-vous convergent sept Français et deux Border Collies.
D’emblée et d’instinct, chacun à son tour, les Picards contournent le troupeau (quatre brebis !), mais à quelle allure ! Tout va trop vite, la maîtresse en a la tête qui tourne, se fait bousculer par les bêtes, doit courir à reculons, bloquer le passage à droite, à gauche, pour maintenir le chien derrière la troupe, enfin se retrouve à terre.
Horreur ! La traque est lancée ! La gentille mignonne toute douce et le gros nounours câlin se sont mués en d’infâmes prédateurs. Chacun sait parfaitement coincer une brebis échappée. De l’obéissance patiemment acquise, il reste un infime pourcentage, et leur fougue résiste aux ardeurs de midi.
Etienne, le moniteur, rassure gentiment la maîtresse : ses Picards ont seulement un super instinct et un gros potentiel ! Un Beauceron égorgeur de onze brebis est devenu entre ses mains un excellent chien de troupeau, très fiable ! Facile ! Il suffit de maintenir l’animal à l’écart de la troupe. Facile ?
Alors, aux passages suivants, la maîtresse fourbit ses armes : d’abord, son grand parapluie, inefficace, puis une redoutable chambrière, se voit obligée d’en faire mouche sur ses chiens, tant les deux Picards sont peu impressionnables. Les bêtes, elles, attendent, tête baissée, protégeant leurs gigots, guettant chaque occasion de rejoindre la bergerie improvisée. On ne compte pas les points, mais les coups de dents évités au fil des hurlements : « Pas toucher ! », et peu à peu, le score s’élève, la maîtresse parvient à s’imposer davantage, à faire coucher et asseoir ses chiens à distance du troupeau, à diriger les bêtes, mais quelle énergie déployée !
Bilan :
Avant tout stage, faire de la culture physique, travailler « Ecarte ! » et « Stop ! », les 2 commandements de base du berger.
Bénir la toison protectrice : les incisives seules ont happé la laine odorante qui fuyait.
Enfin, Natasha, la compagne d’Etienne, a apprécié l’allure élégante du Picard au troupeau qui, a-t-elle dit, semble ne pas toucher terre.
Au rendez-vous convergent sept Français et deux Border Collies.
D’emblée et d’instinct, chacun à son tour, les Picards contournent le troupeau (quatre brebis !), mais à quelle allure ! Tout va trop vite, la maîtresse en a la tête qui tourne, se fait bousculer par les bêtes, doit courir à reculons, bloquer le passage à droite, à gauche, pour maintenir le chien derrière la troupe, enfin se retrouve à terre.
Horreur ! La traque est lancée ! La gentille mignonne toute douce et le gros nounours câlin se sont mués en d’infâmes prédateurs. Chacun sait parfaitement coincer une brebis échappée. De l’obéissance patiemment acquise, il reste un infime pourcentage, et leur fougue résiste aux ardeurs de midi.
Etienne, le moniteur, rassure gentiment la maîtresse : ses Picards ont seulement un super instinct et un gros potentiel ! Un Beauceron égorgeur de onze brebis est devenu entre ses mains un excellent chien de troupeau, très fiable ! Facile ! Il suffit de maintenir l’animal à l’écart de la troupe. Facile ?
Alors, aux passages suivants, la maîtresse fourbit ses armes : d’abord, son grand parapluie, inefficace, puis une redoutable chambrière, se voit obligée d’en faire mouche sur ses chiens, tant les deux Picards sont peu impressionnables. Les bêtes, elles, attendent, tête baissée, protégeant leurs gigots, guettant chaque occasion de rejoindre la bergerie improvisée. On ne compte pas les points, mais les coups de dents évités au fil des hurlements : « Pas toucher ! », et peu à peu, le score s’élève, la maîtresse parvient à s’imposer davantage, à faire coucher et asseoir ses chiens à distance du troupeau, à diriger les bêtes, mais quelle énergie déployée !
Bilan :
Avant tout stage, faire de la culture physique, travailler « Ecarte ! » et « Stop ! », les 2 commandements de base du berger.
Bénir la toison protectrice : les incisives seules ont happé la laine odorante qui fuyait.
Enfin, Natasha, la compagne d’Etienne, a apprécié l’allure élégante du Picard au troupeau qui, a-t-elle dit, semble ne pas toucher terre.
Retour aux articles de la catégorie NOISETTE ET RIK -
⨯
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 24 autres membres