A mes compagnons
Cette nuit-là, je me suis réveillée. Je n’entendais pas leur souffle paisible au pied du lit. C’était une claire nuit étoilée, une de ces belles nuit d’été dont ils aimaient goûter la fraîcheur au jardin, tendant l’oreille à mille petits bruits. Mais ils n’étaient pas au jardin, et j’ai pleuré…
Leur vie s'était arrêtée comme l’élan d’une vague brisé par les rochers. Elle aurait dû être celle qui s’efface doucement en léchant un paisible rivage aussi loin qu’elle le peut. J’aurais dû recueillir leur dernier souffle, mais je n’étais pas là pour eux.
Il me reste deux mèches, deux urnes, et tous nos souvenirs. Tout ce qu’ensemble nous avons fait, eux pour moi, moi pour eux. Nous étions devenus comme ces vieux couples qui se lisent sans mots. Les ordres n’existaient plus, un signe suffisait : d’avance ils étaient prêts.
Une décade de bonheur…
1997 - 2010
26/06/2012 : deux ans aujourd'hui
Sommaire NOISETTE ET RIK
Rik à l'honneur : un concours banal avec une race pas banale !
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